Un podcast créé et animé par Bertran Ruiz, CEO de AirSaas
Quatrième numéro de la série de podcast consacrée à “La Révolution Numérique des DSI de l’industrie”, présentée par Bertran Ruiz, CEO d’Airsaas. Jean-Stève Hadjistravou, DSI de Sames Kremlin et Thibault Cognon, directeur marketing, évoquent ici le processus de création d’une solution pour “apporter de la valeur ajoutée à l’industrie de la peinture”.
Sames Kremlin conçoit du matériel industriel destiné à la pulvérisation de peinture dans l’industrie. Leader de son secteur d’activité, l’entreprise compte aujourd’hui 1000 salariés en France mais aussi dans 15 filiales réparties dans autant de pays. Dans un contexte de numérisation de l’industrie, Sames Kremlin a mis en place une solution dont “l’objectif est d’apporter de la valeur ajoutée à l’industrie de la peinture à travers de la visibilité et des services supplémentaires à nos outils”, selon Jean-Stève Hadjistavrou, DSI de l’entreprise.
Un milieu hostile
“La peinture ça sent mauvais, ça salit, ce sont des produits chimiques, plus personne ne veut travailler dans ce domaine, lance Thibault Cognon, directeur marketing de la société. Je me suis dit qu’il fallait pouvoir prendre la main à distance”. Un besoin a donc été identifié chez les clients de l’industrie qui peinent à recruter des collaborateurs qualifiés. “Nous voulions automatiser le process en le connectant et remontant des informations. Cela permet de s’assurer en temps réel que tout fonctionne, dans le but d’obtenir une qualité constante”, explique le directeur marketing.
La plomberie comme point de départ
Pour transformer ces idées en solutions concrètes, Jean-Stève Hadjistravou et ses équipes ont intégré cette nouvelle vision en le traitant comme un projet client. Ils sont également repartis de la refonte des systèmes internes. “On a essayé d’insuffler à toute l’équipe de travailler sur la plomberie, qui n’est pas très intéressant, raconte-t-il, avec cette plomberie on peut ensuite avoir d’autres problématiques qui seront beaucoup plus funs pour l’équipe”.
Bonne intelligence et agilité
“Je n’y connaissais rien, assure Thibault Cognon, je leur ai demandé ce qu’il leur fallait comme information et je leur ai apporté. Ça s’est fait en bonne intelligence”. “On est rentré dans un mode agile sans le dire, poursuit Jean-Stève Hadjistravou, j’ai voulu sortir du carcan d’un grand cahier des charges”. Pour un maximum de souplesse, il a également été décidé qu’il n’y aurait pas de product owner attitré sur ce projet.
Cela s’est traduit par une réflexion toujours tournée vers une vision métier. “On a voulu parler business, services… en avançant étapes par étapes.” Le directeur marketing se félicite de la manière dont ce projet évolue. “Ça se passe bien, les délivrables sont bons, les étapes sont assez courtes. La DSI a également fait des propositions qui ont fait bouger les lignes de mon côté”.
D’autres sujet dont la réflexion autour d’une solution compatible dans le monde entier, sont à retrouver dans ce quatrième numéro de la série de podcast sur la “Révolution Numérique des DSI de l’industrie”.
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